Traitement des non-conformités

Une non-conformité peut perturber la production, nuire à la qualité ou compromettre la sécurité d’un produit ou d’un service. Un bon système de traitement des non-conformités est donc essentiel pour toute entreprise souhaitant améliorer ses processus et répondre aux exigences des normes ISO.

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Qu'est-ce qu'une non-conformité ?

Une non-conformité est un écart par rapport à une exigence définie : réglementaire, contractuelle, interne ou client. Elle peut concerner un produit, un service, une procédure, ou encore un comportement.

Les non-conformités peuvent être :

  • Majeures : impact sur la sécurité, la conformité ou la satisfaction client
  • Mineures : anomalies sans impact critique mais récurrentes ou potentiellement risquées

Pourquoi gérer les non-conformités ?

Un traitement des non-conformités efficace permet de :

  • Maintenir la conformité aux normes ISO 9001
  • Améliorer la qualité des produits et services
  • Renforcer la sécurité des opérations
  • Éviter les répétitions d’erreurs
  • Identifier les causes racines des problèmes
  • Optimiser les coûts de non-qualité

La gestion efficace des non-conformités est donc une clé pour l’évolution du management de la qualité.

Les étapes du traitement des non-conformités

Voici les principales étapes à suivre :

1. Détection de la non-conformité

Elle peut être identifiée lors d’un audit, d’un contrôle qualité, ou par une remontée client. Il est essentiel d’agir vite.

2. Déclaration

Utilisez une fiche d’action corrective pour formaliser l’écart constaté. Cela favorise la traçabilité et la transparence.

3. Analyse des causes

Un bon outil d’analyse des causes (Ishikawa, 5 Pourquoi…) permet d’aller au-delà du symptôme pour identifier le problème racine.

4. Mise en œuvre d’actions correctives

Déployez des actions correctives ciblées pour éviter la réapparition du problème. Documentez chaque étape.

5. Suivi et vérification

Assurez-vous que l’action mise en place est efficace. Une revue de direction ou un audit interne peut être prévu.

Bonnes pratiques

  • Sensibilisez votre équipe aux non-conformités
  • Mettez à jour les procédures qualité régulièrement
  • Adoptez une approche processus
  • Créez un système documentaire qualité solide
  • Analysez les risques et cartographiez les non-conformités

Quel logiciel choisir pour piloter vos non-conformités ?

Le Logiciel Qualité Agilium

Pour gérer efficacement les non-conformités, il est essentiel de s’équiper d’un outil fiable, intuitif et adapté aux exigences qualité.

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ged qualité image

Pourquoi Agilium ?

Parce qu’il vous permet de :

  • Centraliser toutes les non-conformités
  • Générer des rapports personnalisés
  • Lancer des actions correctives directement depuis la plateforme
  • Suivre l’avancement en temps réel avec des alertes
  • Connecter les écarts aux processus ou documents concernés (via la GED Qualité)
  • Travailler en équipe avec un système collaboratif sécurisé

📈 Cet outil soutient la digitalisation de la démarche qualité et facilite la conformité aux exigences réglementaires.

FAQ : vos questions sur le traitement des non-conformités

Quels sont les 3 types de non-conformités ?

  • Non-conformité majeureElle a un impact direct sur la conformité réglementaire, la sécurité, ou la satisfaction client. Elle remet en cause le fonctionnement du système qualité. Elle peut entraîner une perte de certification ou un arrêt de production.
  • Non-conformité mineureIl s’agit d’un écart ponctuel sans conséquence immédiate sur le produit ou le service. Elle signale cependant une faiblesse du système qu’il faut corriger pour éviter les dérives.
  • Non-conformité potentielle (ou observation)C’est une situation à risque identifiée lors d’un audit ou d’un retour d’expérience. Elle ne s’est pas encore matérialisée mais nécessite une action préventive.

Comment puis-je lever les non-conformités ?

Pour lever une non-conformité, suivez ces étapes :

  1. Enregistrer l’écart dans une fiche d’action corrective avec une description précise du problème.
  2. Analyser les causes racines avec une méthode comme les 5 pourquoi ou Ishikawa.
  3. Définir un plan d’action correctif avec des responsabilités et des délais clairs.
  4. Mettre en œuvre les actions correctives en documentant chaque étape.
  5. Vérifier l’efficacité de l’action à travers des indicateurs ou un nouvel audit.
  6. Clôturer la non-conformité une fois l’objectif atteint et validé par le responsable qualité.

Un logiciel de gestion des non-conformités peut grandement faciliter ce suivi.

En conclusion

Le traitement des non-conformités est un levier de progrès pour toute organisation soucieuse de ses clients et de sa performance. Il demande de la rigueur, des outils adaptés, et une véritable culture de la qualité.

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